Franck Dervieux était le claviériste pour Jean Pierre Ferland (un des plus célèbres chanteurs du Québec). Suite à une chute causée par le cancer, il reprend ses forces assez longtemps afin d'endisquer un album du nom de « Dimension M » en 1972. Sa philosophie de vie est décrite au feuillet inclus avec l'album, de façon autant apte qu'abstraite. Son groupe lors de l'enregistrement comprend Yves Laferrière (contrebasse), Christiane Robichaud (voix), Michel Robidoux (guitare), et Christian St-Roch (batterie), dont tous ceux-ci fonderaient le groupe Contraction. Aussi présent au groupe étaient Michel Séguin (percussion), fondateur du groupe Toubabou. Celui-ci se joigneraient aux membres déjà mentionnés, sauf Dervieux, afin de constituer aussi une partie importante du Ville Emard Blues Band (VEBB). Également aux sessions d'enregistrement est le violiniste Terry King.

Dervieux dédie l'album à ses trois médecins de Sherbrooke, dont il mentionne ont « préservé » sa vie. En effet, ils l'ont préservé assez longtemps afin de produire certainement un des meilleurs albums progressifs étant venu du Québéc. On ne peut ignorer l'importance de cet album, qui a inspiré plusieurs autres chef-d'oeuvres progressifs fusionnant des styles variés. « Dimension M » est surtout un album instrumental désinvolte, les claviers de Dervieux agissant comme instruments principaux. On y retrouve également des vocalises de Robichaud, qui se réchauffe sa voix pour des performances futures avec Contraction et VEBB. Le tout est un chef-d'oeuvre de musique progressive, tirant l'influence autant du jazz que du classique. C'est en effet le précurseur à Contraction, qui reprend bien des thèmes musicaux de « Dimension M » lors de ses propres albums. Dervieux se laisse inspirer parfois de la mythologie, parfois des merveilles du monde, tout en insérant son interprétation d'une pièce de Liszt parmi ses compositions percussives et expressives. Le tout reste coulé dans le rock, grâce au ton de style acid du guitariste Robidoux. Infortunément, Dervieux céda sa vie peu après la parution de l'album, mais son esprit se fit ressentir au long des années 1970, servant d'inspiration pour le style unique du rock progressif québécois. On ne peut qu'imaginer les fruits possibles de son génie créatif s'il aurait vécu davantage.
Franck Dervieux was the keyboardist of Jean Pierre Ferland, one of Quebec's best known singers. Dervieux became ill with cancer and after regaining his strength, he released an album called "Dimension M" in 1972, in which his life's philosophy is aptly, yet abstractly, described on the insert. The band comprised Yves Laferrière (bass), Christiane Robichaud (vocals), Michel Robidoux (guitar), and Christian Saint-Roch (drums) who would all go on to form Contraction. Also present during sessions was Michel Séguin (percussion), who later formed Toubabou. All aforementioned musicians, minus Dervieux, would also become an important part of Ville Emard Blues Band (VEBB). They were also joined for this album by Terry King on violin.

Dervieux dedicates the album to his 3 doctors from Sherbrooke, who he says on the insert 'preserved' him. Indeed they saved him just long enough to produce what is undoubtedly one of the finest progressive music LPs to have emerged from Quebec. The importance of this album cannot be understated, in that its music spawned many other great progressive works melding different styles. "Dimension M" is mainly a keyboard-led instrumental LP, with a breezy feel to it, and some vocalizing by Robichaud as she warms up her voice for future performances in Contraction and VEBB. The album is a masterpiece of jazz and classically influenced progressive music, and is really the precursor to Contraction, which reprises many musical themes from "Dimension M" on its own albums. Dervieux takes inspiration both from wonders of the world as well as mythology, and to his own expressive and percussive compositions adds an interpretation of a Liszt piece. The music stays anchored in rock by the acid-drenched tone employed by Robidoux. Unfortunately, Dervieux died shortly after, but his spirit lived on well into the 1970's, providing much inspiration for Quebec's unique style of progressive rock. One can only imagine what this creative genius would have produced, had he lived longer.